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1-
Recours à Dieu seul dans l'épreuve.
Nous devons nous habituer à tout dire à
notre Seigneur, à lui confier tout ce qui nous regarde:
"Découvrez à Dieu votre voie", c'est-à-dire
vos pensées, vos soucis, vos angoisses, et lui-même
vous conduira.
Que
font la plupart des hommes? Ils racontent ce qui les touche à
eux-mêmes ou aux autres; combien peu s'en vont répandre
leur âme aux pieds du Christ Jésus! Et cependant
c'est là une prière si agréable à
Dieu!
Voyez
le psalmiste, le chantre inspiré par le Saint-Esprit. Il
s'ouvre à Dieu de tout ce qui lui arrive; il lui montre
toutes les difficultés auxquelles il se heurte, les afflictions
dont il est l'objet de la part des hommes: "Regardez-moi,
Seigneur, et prenez pitié de moi, car je suis délaissé...
Soyez pour moi une forteresse où je trouve le salut..."
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Que nos
contrariétés viennent des hommes, du démon,
ou qu'elles surgissent de notre nature déchue, des
circonstances, nous devons tout confier à Dieu. On
trouve alors la lumière, la force et la paix; tandis
que d'aller sans cesse mendier auprès des créatures
ce qu'elles ne peuvent donner, laisse le cur faible
et désemparé.
Évidemment, on peut parfois aussi ouvrir son cur
à un ami fidèle et discret. Notre béni
Sauveur lui-même, au Jardin des oliviers, n'a-t-il pas
confié à ses apôtres les angoisses de
son cur sacré? "Mon âme est triste
jusqu'à la mort." Cette conduite n'est pas défendue;
mais ce qui laisse le cur faible et désemparé,
c'est d'aller sans cesse mendier auprès des créatures
ce qu'elles ne peuvent nous donner. Tandis qu'il n'est pas
de lumière ou de force que nous ne puissions trouver
dans le Christ Jésus: il est l'ami le plus sûr;
il est, comme il le disait lui-même à sainte
Mechtilde, "la Fidélité essentielle".
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2-
Sécurité de l'âme qui s'appuie uniquement
sur Dieu.
L'âme qui s'accroche uniquement à Dieu participe
à la stabilité divine. La tentation, les souffrances,
les épreuves n'effleurent que la surface de l'être;
les profondeurs où règne la paix sont inaccessibles
au trouble. La surface de la mer peut être violemment
agitée par les vagues durant la tempête; les eaux
profondes demeurent tranquilles.
On
peut nous méconnaître, nous contrarier, nous persécuter,
être injustes à notre égard, ne comprendre
ni nos intentions, ni nos uvres; la tentation peut nous
secouer, la souffrance peut s'abattre sur nous; mais il y a
un sanctuaire intérieur où personne ne peut atteindre.
C'est là qu'est le séjour de notre paix, parce
que c'est dans cet intime de l'âme qu'est l'adoration,
la soumission et l'abandon à Dieu.
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Au centre de l'âme qui aime Dieu se dresse la cité
de paix qu'aucun bruit du monde ne peut troubler, qu'aucune
attaque ne peut surprendre. Disons-nous bien que rien de ce
qui est extérieur, hors de nous, ne peut, si nous le
voulons, porter atteinte à notre paix intérieure;
celle-ci ne dépend essentiellement que d'une chose: notre
attitude à l'égard de Dieu. C'est en lui que nous
devons nous confier: "Le Seigneur est mon salut, que puis-je
craindre?" Si le vent des tentations et des épreuves
s'élève, je n'ai qu'à recourir à
lui: "Seigneur, sauvez-moi, car sans vous, je périrai."
Et notre Seigneur, comme autrefois sur la barque ballottée
par les flots, apaisera lui-même, d'un seul geste, la
tempête; et "il se fera alors un grand calme".
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3-
La participation aux souffrances du Christ, condition de la gloire
éternelle.
Nos souffrances, nos expiations, nos efforts à faire le
bien, après avoir rétabli ici-bas l'ordre, pour
permettre à la vie du Christ de croître et d'augmenter
en nous, assurent à notre âme une part de la gloire
céleste.
Rappelez-vous
la conversation qu'avaient deux disciples s'en allant à
Emmaüs au lendemain de la Passion.
Déconcertés
par la mort du divin Maître qui semblait mettre fin à
leurs espérances de règne messianique, ignorant
encore la résurrection de Jésus, ils se font mutuellement
part de leur profonde déception. Le Christ se joint à
eux sous une figure étrangère, et leur demande le
sujet de leur entretien. Et après avoir entendu l'expression
de leur découragement: "Nous espérions..."
- "Ô hommes sans intelligence, ô curs lents
à croire! leur reproche-t-il
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aussitôt;
ne fallait-il pas que le Christ souffrît toutes ces choses
avant d'entrer dans sa gloire?"
Il en est
de même pour nous; nous devons participer aux souffrances
du Christ pour partager sa gloire.
Cette gloire
et cette béatitude seront immenses. "Si nous sommes
enfants de Dieu, écrit saint Paul, nous sommes ses héritiers
et les cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons
avec lui pour être glorifiés avec lui." Et il
ajoute: "Car j'estime que les souffrances du temps présent
n'ont pas de proportion avec la gloire à venir qui sera
manifestée en nous."
C'est pourquoi,
dans la mesure où "nous participons aux souffrances
du Christ, réjouissons-nous, car lorsque la gloire du Christ
sera manifestée au dernier jour, nous serons aussi dans
l'allégresse".
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4-
Générosité et fidélité
dans l'épreuve.
Sachons écouter notre Seigneur qui nous dit: "Moi,
qui connais les secrets divins, qui vois tout ce que fait mon
Père, je vous dis que pas un cheveu de votre tête
ne tombe sans la permission de votre Père céleste.
Salomon, dans tout l'éclat de sa gloire, n'a pas été
revêtu d'une splendeur comparable à celle des lys
des champs. Les oiseaux du ciel ne sèment ni ne filent,
et votre Père ne les laisse pas sans nourriture. Et vous,
avec vos âmes immortelles, qui ont coûté le
prix de mon sang, vous croyez que Dieu ne s'occupe pas de vous?
Hommes de peu de foi, que craignez-vous?"
Toutes
les souffrances, toutes les humiliations, les contrariétés
qui peuvent nous accabler, viennent de la main de notre Père
qui sait ce qui nous est le plus utile. Lui, il sait par quel
chemin, par quels détours il nous mènera à
la béatitude; il sait la forme et la mesure de notre prédestination.
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Ne nous effrayons
donc jamais des souffrances, des humiliations, des tentations,
des désolations qui nous accablent; tâchons de "supporter
Dieu", c'est-à-dire d'accepter tout, mais absolument
tout ce qu'il voudra de nous. "Le Père est le vigneron
qui émonde la vigne, a dit le Christ lui-même, afin
de lui faire produire plus de fruits"; il veut élargir
notre capacité; il veut nous faire toucher du doigt notre
faiblesse, notre insuffisance, afin que, convaincus de notre impuissance
à prier, à travailler, à avancer, nous mettions
toute notre confiance en lui.
Demeurons
dociles, généreux, fidèles, courageux: viendra
l'heure où, après avoir produit en nous le vide
de nous-mêmes, "Dieu nous comblera de toute sa propre
plénitude".
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5-
L'abandon au Christ dans l'épreuve.
Les incertitudes, les angoisses, les dégoûts sont
les remèdes très amers qui sont nécessaires
à la santé des âmes.
Il n'y a qu'un chemin qui conduit à Jésus: c'est
celui du Calvaire; et l'âme qui ne veut pas suivre Jésus
sur ce chemin doit renoncer à l'union divine: "Celui
qui veut me suivre, qu'il se renie lui-même, qu'il prenne
sa croix et qu'il me suive."
Si
toute chose nous arrivait à souhait, si nous n'avions ni
doutes, ni incertitudes, nous deviendrions vite pleins de suffisance
et d'orgueil secret; et au lieu d'exciter la bonté du Père
des miséricordes et d'attirer sa compassion pour sa pauvre,
faible créature, nous serions une abomination aux yeux
de Dieu.
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Laissons-nous
donc travailler. Notre Seigneur nous aime, il voit jusque dans
le fond de nos âmes, même dans ces replis qui sont
cachés à nous-mêmes, et il sait ce qu'il nous
faut; laissons-le agir, et ne cherchons pas à faire suivre
notre manière de voir à notre Seigneur; mais suivons
la sienne en toute simplicité.
Plus je regarde Dieu par les yeux de Jésus qui vit dans
mon cur, plus je vois clairement que rien ne peut être
aussi élevé, aussi divin, que de nous livrer totalement
à Dieu.
Il est certain
que le Créateur a le droit de disposer de la créature
qu'il a tirée du néant, il est certain que, dans
sa Sagesse infinie, il sait ce que nous pourrons accomplir de
mieux pour réaliser son dessein; il est certain que son
Amour sans bornes est le lieu de repos le plus assuré pour
notre aveuglement et notre faiblesse.
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6-
Acceptation des épreuves.
C'est surtout
dans les jours d'ennui, de maladie, de tentation, de sécheresse
spirituelle, d'épreuves, dans les heures d'angoisse parfois
terribles qui étreignent une âme, que l'abandon
est agréable à Dieu.
Il y a une
somme de souffrances, d'humiliations, de peines, que Dieu a
prévues pour nous, "afin de compléter ce
qui manque à la Passion de son Fils".
Nous n'arriverons
à l'union parfaite avec le Christ Jésus qu'en
acceptant cette part du calice que notre Seigneur veut nous
donner à boire avec lui et après lui: "Pouvez-vous
boire la coupe que je vais boire?"
Notre Seigneur
connaissait tout de la terrible carrière que son Père
lui donnait à parcourir; a-t-il hésité
à accepter la volonté divine? Non, il l'a embrassée:
"Me voici, ô Père, j'ai placé dans
mon cur cette loi de la souffrance, et je l'accepte par
amour pour vous.
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Verbe de Dieu,
Sagesse éternelle, le Christ a prévu la part que
nous devions avoir à sa Passion.
Qu'y a-t-il
de mieux que de nous livrer, avec lui, à notre Père
pour accepter cette participation aux souffrances et aux humiliations
de son Fils Jésus? "Ô Père, j'accepte
toutes les peines, toutes les humiliations, toutes les souffrances
qu'il vous plaira de m'envoyer; par amour pour vous, en union
avec votre Fils bien-aimé."
Si nous pouvions
toujours nous maintenir dans ces dispositions intérieures,
ne pas nous arrêter aux causes secondes, ne pas nous demander
avec murmure, dans les contrariétés: "Pourquoi
cela se produit-il?", mais nous élever vers cette
volonté suprême qui permet tout, et sans la permission
de laquelle rien n'arrive; si nous pouvions toujours regarder
au-dessus des créatures, "le cur en haut",
pour voir seulement Dieu, nous abandonner à lui, nous demeurerions
constamment dans la paix.
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Quelquefois,
il peut nous sembler que Dieu ne tient pas ses promesses, que
nous nous sommes trompés en nous confiant à lui.
Sachons attendre en toute patience. Disons alors au Seigneur:
"Mon Dieu, je ne vois pas où vous me menez, mais
je suis assuré que si je ne m'éloigne pas de vous,
que si je demeure généreusement fidèle
à tout ce que vous demandez de moi, vous aurez soin de
mon âme. Aussi, quand même je serais au milieu des
ombres de la mort, quand même tout semblerait perdu, je
ne veux rien craindre, parce que vous êtes avec moi, et
que vous êtes fidèle."
Acte admirable,
héroïque, de confiance en Dieu, suggéré
par l'esprit d'abandon; acte qui glorifie la Toute-Puissance,
et lui arrache, pour ainsi dire, les plus précieuses
faveurs.
Outre cet acte
de confiance, l'abandon renferme encore et surtout un amour profond
et entier. Il est le dernier mot de l'amour.
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Il réalise
la parole de saint Paul: "Je sais à qui je me suis
confié."
L'amour que
l'abandon suppose est si grand, qu'il honore parfaitement Dieu.
N'équivaut-il pas à cette déclaration: "Je
vous aime tellement, ô mon Dieu, que je ne veux que vous.
Disposez de moi entièrement pour votre gloire, tant dans
les vicissitudes de ma vie naturelle, que dans les étapes
de mon pèlerinage vers vous. Je ne désire qu'une
chose: que tout en moi vous soit pleinement soumis, quelle que
soit votre volonté, qu'elle me conduise par un chemin bordé
de fleurs ou me fasse passer par les souffrances et les ténèbres."
L'esprit d'abandon
qui se nourrit de telles dispositions d'amour et de complaisance,
est la source d'un hommage continuel de tout nous-mêmes
à la sagesse et à la puissance de Dieu.
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8-
Confiance en Dieu dans l'épreuve.
Nous ne
devons pas donner trop d'attention aux fluctuations qui passent
constamment à la surface de notre âme. Comme la
mer, elle est sans cesse ridée, mais, dans ses profondeurs,
elle est toute à Dieu.
Quand notre
Seigneur veut unir une âme très étroitement
à lui, il la fait passer par bien des épreuves.
Mais si cette âme se remet sans réserve entre ses
mains, il arrange toute chose pour son plus grand bien, selon
la parole de saint Paul: "Pour ceux qui aiment Dieu, toute
chose coopère pour le bien."
La gloire
de Dieu demande que nous espérions en lui dans des circonstances
difficiles. Espérer en Dieu, se reposer sur son sein
lorsque toutes choses marchent bien, n'est pas une haute vertu
et donne peu de gloire à Celui qui tient à être
servi par la foi et contre tout espoir humain
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Mais rester
toujours convaincus que Dieu ne nous abandonnera jamais, malgré
les difficultés qui nous semblent insurmontables, que sa
Sagesse, son Amour et sa Puissance sauront trouver une voie, c'est
là la vraie vertu, et plus une âme a passé
par de telles épreuves, plus son vol sera haut, une fois
qu'elle sera définitivement engagée dans le service
divin.
Rien n'honore
Dieu comme de s'appuyer sur lui en toute confiance, précisément
quand nous nous sentons faibles et incapables: "Quand je
suis faible, disait saint Paul, c'est alors que je suis fort...
Je me glorifie dans mes infirmités afin que sa force habite
en moi." Puissions-nous être remplis de la force du
Christ!
Rien n'est
plus parfait ni plus agréable à Dieu que de s'abandonner
sans réserve à son bon plaisir, surtout quand ce
bon plaisir place la croix sur nos épaules. Dieu aime à
choisir ce qui est faible et petit pour réaliser ses uvres,
afin que tout soit divin.
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9-
La sainteté s'élabore dans
les épreuves.
Les épreuves
et les contradictions sont d'autant plus grandes et plus profondes,
que Dieu appelle plus haut les âmes de ses élus.
Pourquoi cette loi?
Parce que
c'est le chemin par où a passé Jésus; et
que plus nous voulons lui demeurer unis, plus nous devons lui
ressembler dans le plus profond et le plus intime de ses mystères.
Saint Paul
ramène toute la vie intérieure à "la
connaissance pratique de Jésus et de Jésus crucifié".
Et notre Seigneur lui-même nous dit que le "Père,
qui est le vigneron divin, émonde la branche pour lui
faire porter plus de fruits".
Dieu a la main
puissante et ses opérations purificatrices atteignent des
profondeurs que seuls les saints connaissent. Par les tentations
qu'il permet, par les adversités qu'il envoie, par les
abandons qu'il produit
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parfois
dans l'âme, il éprouve celle-ci pour la détacher
du créé; il la creuse pour la vider d'elle-même;
il la "poursuit", il la "persécute pour
la posséder"; il pénètre jusqu'aux moelles,
il "brise les os", comme dit Bossuet, "afin de
régner seul".
Heureuse
l'âme qui s'abandonne entre les mains de l'éternel
ouvrier! Par son Esprit, tout de feu et d'amour, l'artiste divin
burinera en elle les traits du Christ, afin de la faire ressembler
au Fils de sa dilection selon le dessein ineffable de sa sagesse
et de sa miséricorde.
Au
dernier jour, le Père reconnaîtra en elle la vivante
image de son Fils, et la fera entrer en cette société
que le Christ, notre chef divin, a voulu se constituer toute pure
et resplendissante et qu'il présentera à son Père
comme les merveilleux trophées de sa grâce toute-puissante,
à la louange de sa Gloire!
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10-
Union au Christ Jésus
dans l'épreuve.
Le Christ,
tête du Corps mystique qu'est l'Église, a souffert.
La grande expiation est celle de Jésus; les membres,
s'ils veulent rester dignes de la tête, doivent à
leur tour apporter leur part de souffrances et de renoncement.
C'est là
une marque sûre qu'ils appartiennent au Christ, si après
lui, ils se renoncent et portent leur croix: "Si quelqu'un
veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même,
qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive."
Si notre
nature éprouve quelque répulsion, demandons à
notre Seigneur de nous donner la force de l'imiter en le suivant
jusqu'au Calvaire.
Selon la
belle pensée de saint Augustin, la lie du calice de souffrance
et de renoncement auquel nous devons boire quelques gouttes,
le Christ innocent, comme un médecin compatissant, l'a
retenue pour lui
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Car le Christ,
dit saint Paul, sait, pour l'avoir expérimenté,
ce qu'est le sacrifice. "Le pontife qui est venu nous sauver
n'est pas de ceux qui sont impuissants à compatir à
nos souffrances; pour nous ressembler, il les a toutes éprouvées."
Or, ne l'oublions
pas, en partageant ainsi nos douleurs et toutes celles de nos
misères qui étaient compatibles avec sa divinité,
le Christ a sanctifié nos souffrances, nos infirmités,
nos expiations; il a alors mérité pour nous que
nous puissions avoir la force de les supporter à notre
tour, et de les voir agréées par son Père.
Mais il faut,
pour cela, nous unir à notre Seigneur par la foi, par l'amour,
et accepter de porter notre croix après lui.
C'est de cette
union que nos souffrances et nos sacrifices tirent toute leur
valeur; en eux-mêmes, ils ne valent rien pour le ciel, mais
unis à ceux du Christ, ils deviennent extrêmement
agréables à Dieu et très salutaires pour
nos âmes.
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Disons
donc: "Mon Jésus, j'accepte de votre main les parcelles
que vous détachez pour moi de votre croix; j'accepte toutes
les contrariétés, les contradictions, les peines,
les douleurs que vous permettez ou qu'il vous plaît de m'envoyer;
je les accepte comme part d'expiation; unissez ce peu que je fais
à vos souffrances indicibles, car c'est d'elles que les
miennes tireront tout leur mérite."
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Les présentes "Méditations" sont extraites
de "Paroles de Vie en marge du Missel", un recueil des
plus belles pages de l'oeuvre spirituelle du bienheureux Dom Columba
Marmion, osb, Abbé de Maredsous, béatifié
par le Pape Jean-Paul II en l'an 2000.
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