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Aux jours d'épreuve


10 méditations *
sur le sens chrétien de l'épreuve

Sommaire

  1- Recours à Dieu dans l'épreuve.
  2- Sécurité de l'âme qui s'appuie uniquement sur Dieu.
  3- La participation aux souffrances du Christ, condition de la gloire éternelle.
  4- Générosité et fidélité dans l'épreuve.
  5- L'abandon au Christ dans l'épreuve.
  6- Acceptation des épreuves.
  7- Abandon et confiance.
  8- Confiance en Dieu dans l'épreuve.
  9 -La sainteté s'élabore dans les épreuves.
10- Union au Christ Jésus dans l'épreuve.

 

 

     

1- Recours à Dieu seul dans l'épreuve.

Nous devons nous habituer à tout dire à notre Seigneur, à lui confier tout ce qui nous regarde: "Découvrez à Dieu votre voie", c'est-à-dire vos pensées, vos soucis, vos angoisses, et lui-même vous conduira.

Que font la plupart des hommes? Ils racontent ce qui les touche à eux-mêmes ou aux autres; combien peu s'en vont répandre leur âme aux pieds du Christ Jésus! Et cependant c'est là une prière si agréable à Dieu!

Voyez le psalmiste, le chantre inspiré par le Saint-Esprit. Il s'ouvre à Dieu de tout ce qui lui arrive; il lui montre toutes les difficultés auxquelles il se heurte, les afflictions dont il est l'objet de la part des hommes: "Regardez-moi, Seigneur, et prenez pitié de moi, car je suis délaissé... Soyez pour moi une forteresse où je trouve le salut..."


Que nos contrariétés viennent des hommes, du démon, ou qu'elles surgissent de notre nature déchue, des circonstances, nous devons tout confier à Dieu. On trouve alors la lumière, la force et la paix; tandis que d'aller sans cesse mendier auprès des créatures ce qu'elles ne peuvent donner, laisse le cœur faible et désemparé.


Évidemment, on peut parfois aussi ouvrir son cœur à un ami fidèle et discret. Notre béni Sauveur lui-même, au Jardin des oliviers, n'a-t-il pas confié à ses apôtres les angoisses de son cœur sacré? "Mon âme est triste jusqu'à la mort." Cette conduite n'est pas défendue; mais ce qui laisse le cœur faible et désemparé, c'est d'aller sans cesse mendier auprès des créatures ce qu'elles ne peuvent nous donner. Tandis qu'il n'est pas de lumière ou de force que nous ne puissions trouver dans le Christ Jésus: il est l'ami le plus sûr; il est, comme il le disait lui-même à sainte Mechtilde, "la Fidélité essentielle".


2- Sécurité de l'âme qui s'appuie uniquement sur Dieu.

L'âme qui s'accroche uniquement à Dieu participe à la stabilité divine. La tentation, les souffrances, les épreuves n'effleurent que la surface de l'être; les profondeurs où règne la paix sont inaccessibles au trouble. La surface de la mer peut être violemment agitée par les vagues durant la tempête; les eaux profondes demeurent tranquilles.

On peut nous méconnaître, nous contrarier, nous persécuter, être injustes à notre égard, ne comprendre ni nos intentions, ni nos œuvres; la tentation peut nous secouer, la souffrance peut s'abattre sur nous; mais il y a un sanctuaire intérieur où personne ne peut atteindre. C'est là qu'est le séjour de notre paix, parce que c'est dans cet intime de l'âme qu'est l'adoration, la soumission et l'abandon à Dieu.


Au centre de l'âme qui aime Dieu se dresse la cité de paix qu'aucun bruit du monde ne peut troubler, qu'aucune attaque ne peut surprendre. Disons-nous bien que rien de ce qui est extérieur, hors de nous, ne peut, si nous le voulons, porter atteinte à notre paix intérieure; celle-ci ne dépend essentiellement que d'une chose: notre attitude à l'égard de Dieu. C'est en lui que nous devons nous confier: "Le Seigneur est mon salut, que puis-je craindre?" Si le vent des tentations et des épreuves s'élève, je n'ai qu'à recourir à lui: "Seigneur, sauvez-moi, car sans vous, je périrai." Et notre Seigneur, comme autrefois sur la barque ballottée par les flots, apaisera lui-même, d'un seul geste, la tempête; et "il se fera alors un grand calme".


3- La participation aux souffrances du Christ, condition de la gloire éternelle.

Nos souffrances, nos expiations, nos efforts à faire le bien, après avoir rétabli ici-bas l'ordre, pour permettre à la vie du Christ de croître et d'augmenter en nous, assurent à notre âme une part de la gloire céleste.

Rappelez-vous la conversation qu'avaient deux disciples s'en allant à Emmaüs au lendemain de la Passion.

Déconcertés par la mort du divin Maître qui semblait mettre fin à leurs espérances de règne messianique, ignorant encore la résurrection de Jésus, ils se font mutuellement part de leur profonde déception. Le Christ se joint à eux sous une figure étrangère, et leur demande le sujet de leur entretien. Et après avoir entendu l'expression de leur découragement: "Nous espérions..." - "Ô hommes sans intelligence, ô cœurs lents à croire! leur reproche-t-il

aussitôt; ne fallait-il pas que le Christ souffrît toutes ces choses avant d'entrer dans sa gloire?"

Il en est de même pour nous; nous devons participer aux souffrances du Christ pour partager sa gloire.

Cette gloire et cette béatitude seront immenses. "Si nous sommes enfants de Dieu, écrit saint Paul, nous sommes ses héritiers et les cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons avec lui pour être glorifiés avec lui." Et il ajoute: "Car j'estime que les souffrances du temps présent n'ont pas de proportion avec la gloire à venir qui sera manifestée en nous."

C'est pourquoi, dans la mesure où "nous participons aux souffrances du Christ, réjouissons-nous, car lorsque la gloire du Christ sera manifestée au dernier jour, nous serons aussi dans l'allégresse".


4- Générosité et fidélité
dans l'épreuve.

Sachons écouter notre Seigneur qui nous dit: "Moi, qui connais les secrets divins, qui vois tout ce que fait mon Père, je vous dis que pas un cheveu de votre tête ne tombe sans la permission de votre Père céleste. Salomon, dans tout l'éclat de sa gloire, n'a pas été revêtu d'une splendeur comparable à celle des lys des champs. Les oiseaux du ciel ne sèment ni ne filent, et votre Père ne les laisse pas sans nourriture. Et vous, avec vos âmes immortelles, qui ont coûté le prix de mon sang, vous croyez que Dieu ne s'occupe pas de vous? Hommes de peu de foi, que craignez-vous?"

Toutes les souffrances, toutes les humiliations, les contrariétés qui peuvent nous accabler, viennent de la main de notre Père qui sait ce qui nous est le plus utile. Lui, il sait par quel chemin, par quels détours il nous mènera à la béatitude; il sait la forme et la mesure de notre prédestination.

Ne nous effrayons donc jamais des souffrances, des humiliations, des tentations, des désolations qui nous accablent; tâchons de "supporter Dieu", c'est-à-dire d'accepter tout, mais absolument tout ce qu'il voudra de nous. "Le Père est le vigneron qui émonde la vigne, a dit le Christ lui-même, afin de lui faire produire plus de fruits"; il veut élargir notre capacité; il veut nous faire toucher du doigt notre faiblesse, notre insuffisance, afin que, convaincus de notre impuissance à prier, à travailler, à avancer, nous mettions toute notre confiance en lui.

Demeurons dociles, généreux, fidèles, courageux: viendra l'heure où, après avoir produit en nous le vide de nous-mêmes, "Dieu nous comblera de toute sa propre plénitude".


5- L'abandon au Christ dans l'épreuve.

Les incertitudes, les angoisses, les dégoûts sont les remèdes très amers qui sont nécessaires à la santé des âmes.
Il n'y a qu'un chemin qui conduit à Jésus: c'est celui du Calvaire; et l'âme qui ne veut pas suivre Jésus sur ce chemin doit renoncer à l'union divine: "Celui qui veut me suivre, qu'il se renie lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive."

Si toute chose nous arrivait à souhait, si nous n'avions ni doutes, ni incertitudes, nous deviendrions vite pleins de suffisance et d'orgueil secret; et au lieu d'exciter la bonté du Père des miséricordes et d'attirer sa compassion pour sa pauvre, faible créature, nous serions une abomination aux yeux de Dieu.

Laissons-nous donc travailler. Notre Seigneur nous aime, il voit jusque dans le fond de nos âmes, même dans ces replis qui sont cachés à nous-mêmes, et il sait ce qu'il nous faut; laissons-le agir, et ne cherchons pas à faire suivre notre manière de voir à notre Seigneur; mais suivons la sienne en toute simplicité.
Plus je regarde Dieu par les yeux de Jésus qui vit dans mon cœur, plus je vois clairement que rien ne peut être aussi élevé, aussi divin, que de nous livrer totalement à Dieu.

Il est certain que le Créateur a le droit de disposer de la créature qu'il a tirée du néant, il est certain que, dans sa Sagesse infinie, il sait ce que nous pourrons accomplir de mieux pour réaliser son dessein; il est certain que son Amour sans bornes est le lieu de repos le plus assuré pour notre aveuglement et notre faiblesse.


6- Acceptation des épreuves.

C'est surtout dans les jours d'ennui, de maladie, de tentation, de sécheresse spirituelle, d'épreuves, dans les heures d'angoisse parfois terribles qui étreignent une âme, que l'abandon est agréable à Dieu.

Il y a une somme de souffrances, d'humiliations, de peines, que Dieu a prévues pour nous, "afin de compléter ce qui manque à la Passion de son Fils".

Nous n'arriverons à l'union parfaite avec le Christ Jésus qu'en acceptant cette part du calice que notre Seigneur veut nous donner à boire avec lui et après lui: "Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire?"

Notre Seigneur connaissait tout de la terrible carrière que son Père lui donnait à parcourir; a-t-il hésité à accepter la volonté divine? Non, il l'a embrassée: "Me voici, ô Père, j'ai placé dans mon cœur cette loi de la souffrance, et je l'accepte par amour pour vous.


Verbe de Dieu, Sagesse éternelle, le Christ a prévu la part que nous devions avoir à sa Passion.

Qu'y a-t-il de mieux que de nous livrer, avec lui, à notre Père pour accepter cette participation aux souffrances et aux humiliations de son Fils Jésus? "Ô Père, j'accepte toutes les peines, toutes les humiliations, toutes les souffrances qu'il vous plaira de m'envoyer; par amour pour vous, en union avec votre Fils bien-aimé."

Si nous pouvions toujours nous maintenir dans ces dispositions intérieures, ne pas nous arrêter aux causes secondes, ne pas nous demander avec murmure, dans les contrariétés: "Pourquoi cela se produit-il?", mais nous élever vers cette volonté suprême qui permet tout, et sans la permission de laquelle rien n'arrive; si nous pouvions toujours regarder au-dessus des créatures, "le cœur en haut", pour voir seulement Dieu, nous abandonner à lui, nous demeurerions constamment dans la paix.


7- Abandon et confiance.

Quelquefois, il peut nous sembler que Dieu ne tient pas ses promesses, que nous nous sommes trompés en nous confiant à lui. Sachons attendre en toute patience. Disons alors au Seigneur: "Mon Dieu, je ne vois pas où vous me menez, mais je suis assuré que si je ne m'éloigne pas de vous, que si je demeure généreusement fidèle à tout ce que vous demandez de moi, vous aurez soin de mon âme. Aussi, quand même je serais au milieu des ombres de la mort, quand même tout semblerait perdu, je ne veux rien craindre, parce que vous êtes avec moi, et que vous êtes fidèle."

Acte admirable, héroïque, de confiance en Dieu, suggéré par l'esprit d'abandon; acte qui glorifie la Toute-Puissance, et lui arrache, pour ainsi dire, les plus précieuses faveurs.

Outre cet acte de confiance, l'abandon renferme encore et surtout un amour profond et entier. Il est le dernier mot de l'amour.

 

Il réalise la parole de saint Paul: "Je sais à qui je me suis confié."

L'amour que l'abandon suppose est si grand, qu'il honore parfaitement Dieu. N'équivaut-il pas à cette déclaration: "Je vous aime tellement, ô mon Dieu, que je ne veux que vous. Disposez de moi entièrement pour votre gloire, tant dans les vicissitudes de ma vie naturelle, que dans les étapes de mon pèlerinage vers vous. Je ne désire qu'une chose: que tout en moi vous soit pleinement soumis, quelle que soit votre volonté, qu'elle me conduise par un chemin bordé de fleurs ou me fasse passer par les souffrances et les ténèbres."

L'esprit d'abandon qui se nourrit de telles dispositions d'amour et de complaisance, est la source d'un hommage continuel de tout nous-mêmes à la sagesse et à la puissance de Dieu.


8- Confiance en Dieu dans l'épreuve.

Nous ne devons pas donner trop d'attention aux fluctuations qui passent constamment à la surface de notre âme. Comme la mer, elle est sans cesse ridée, mais, dans ses profondeurs, elle est toute à Dieu.

Quand notre Seigneur veut unir une âme très étroitement à lui, il la fait passer par bien des épreuves. Mais si cette âme se remet sans réserve entre ses mains, il arrange toute chose pour son plus grand bien, selon la parole de saint Paul: "Pour ceux qui aiment Dieu, toute chose coopère pour le bien."

La gloire de Dieu demande que nous espérions en lui dans des circonstances difficiles. Espérer en Dieu, se reposer sur son sein lorsque toutes choses marchent bien, n'est pas une haute vertu et donne peu de gloire à Celui qui tient à être servi par la foi et contre tout espoir humain

Mais rester toujours convaincus que Dieu ne nous abandonnera jamais, malgré les difficultés qui nous semblent insurmontables, que sa Sagesse, son Amour et sa Puissance sauront trouver une voie, c'est là la vraie vertu, et plus une âme a passé par de telles épreuves, plus son vol sera haut, une fois qu'elle sera définitivement engagée dans le service divin.

Rien n'honore Dieu comme de s'appuyer sur lui en toute confiance, précisément quand nous nous sentons faibles et incapables: "Quand je suis faible, disait saint Paul, c'est alors que je suis fort... Je me glorifie dans mes infirmités afin que sa force habite en moi." Puissions-nous être remplis de la force du Christ!

Rien n'est plus parfait ni plus agréable à Dieu que de s'abandonner sans réserve à son bon plaisir, surtout quand ce bon plaisir place la croix sur nos épaules. Dieu aime à choisir ce qui est faible et petit pour réaliser ses œuvres, afin que tout soit divin.


9- La sainteté s'élabore dans
les épreuves.

Les épreuves et les contradictions sont d'autant plus grandes et plus profondes, que Dieu appelle plus haut les âmes de ses élus. Pourquoi cette loi?

Parce que c'est le chemin par où a passé Jésus; et que plus nous voulons lui demeurer unis, plus nous devons lui ressembler dans le plus profond et le plus intime de ses mystères.

Saint Paul ramène toute la vie intérieure à "la connaissance pratique de Jésus et de Jésus crucifié". Et notre Seigneur lui-même nous dit que le "Père, qui est le vigneron divin, émonde la branche pour lui faire porter plus de fruits".

Dieu a la main puissante et ses opérations purificatrices atteignent des profondeurs que seuls les saints connaissent. Par les tentations qu'il permet, par les adversités qu'il envoie, par les abandons qu'il produit

parfois dans l'âme, il éprouve celle-ci pour la détacher du créé; il la creuse pour la vider d'elle-même; il la "poursuit", il la "persécute pour la posséder"; il pénètre jusqu'aux moelles, il "brise les os", comme dit Bossuet, "afin de régner seul".

Heureuse l'âme qui s'abandonne entre les mains de l'éternel ouvrier! Par son Esprit, tout de feu et d'amour, l'artiste divin burinera en elle les traits du Christ, afin de la faire ressembler au Fils de sa dilection selon le dessein ineffable de sa sagesse et de sa miséricorde.

Au dernier jour, le Père reconnaîtra en elle la vivante image de son Fils, et la fera entrer en cette société que le Christ, notre chef divin, a voulu se constituer toute pure et resplendissante et qu'il présentera à son Père comme les merveilleux trophées de sa grâce toute-puissante, à la louange de sa Gloire!


10- Union au Christ Jésus
dans l'épreuve.

Le Christ, tête du Corps mystique qu'est l'Église, a souffert. La grande expiation est celle de Jésus; les membres, s'ils veulent rester dignes de la tête, doivent à leur tour apporter leur part de souffrances et de renoncement.

C'est là une marque sûre qu'ils appartiennent au Christ, si après lui, ils se renoncent et portent leur croix: "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive."

Si notre nature éprouve quelque répulsion, demandons à notre Seigneur de nous donner la force de l'imiter en le suivant jusqu'au Calvaire.

Selon la belle pensée de saint Augustin, la lie du calice de souffrance et de renoncement auquel nous devons boire quelques gouttes, le Christ innocent, comme un médecin compatissant, l'a retenue pour lui


Car le Christ, dit saint Paul, sait, pour l'avoir expérimenté, ce qu'est le sacrifice. "Le pontife qui est venu nous sauver n'est pas de ceux qui sont impuissants à compatir à nos souffrances; pour nous ressembler, il les a toutes éprouvées."

Or, ne l'oublions pas, en partageant ainsi nos douleurs et toutes celles de nos misères qui étaient compatibles avec sa divinité, le Christ a sanctifié nos souffrances, nos infirmités, nos expiations; il a alors mérité pour nous que nous puissions avoir la force de les supporter à notre tour, et de les voir agréées par son Père.

Mais il faut, pour cela, nous unir à notre Seigneur par la foi, par l'amour, et accepter de porter notre croix après lui.

C'est de cette union que nos souffrances et nos sacrifices tirent toute leur valeur; en eux-mêmes, ils ne valent rien pour le ciel, mais unis à ceux du Christ, ils deviennent extrêmement agréables à Dieu et très salutaires pour nos âmes.


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Disons donc: "Mon Jésus, j'accepte de votre main les parcelles que vous détachez pour moi de votre croix; j'accepte toutes les contrariétés, les contradictions, les peines, les douleurs que vous permettez ou qu'il vous plaît de m'envoyer; je les accepte comme part d'expiation; unissez ce peu que je fais à vos souffrances indicibles, car c'est d'elles que les miennes tireront tout leur mérite."


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(*) Les présentes "Méditations" sont extraites de "Paroles de Vie en marge du Missel", un recueil des plus belles pages de l'oeuvre spirituelle du bienheureux Dom Columba Marmion, osb, Abbé de Maredsous, béatifié par le Pape Jean-Paul II en l'an 2000.